Tout comme les humains, des pathologies surviennent avec l’âge chez nos animaux, parmi lesquelles l’arthrose et la sénilité sont des témoins importants du vieillissement de l’organisme. Cependant, avec des soins adaptés et une bonne hygiène de vie, on peut permettre à son animal de retarder l’évolution de ces étapes tout en favorisant son bien-être.
1/ Ne pas sous-estimer le rôle d’une activité régulière
Garder son animal actif, chien comme chat, est crucial pour limiter son vieillissement. Que ce soit par des promenades quotidiennes, des jeux, ou des interactions stimulantes avec son environnement, vous poussez ses muscles à maintenir leur tonus et a supporter le travail des articulations. La seule condition est évidemment d’adapter l’intensité de l’activité à la condition physique de votre animal, car la régularité est ici plus importante que l’effort fourni. Cela permet également un entretien de ses capacités cognitives en plus de maintenir votre complicité.
2/ Adapter son alimentation à ses éventuelles pathologies
Afin de limiter l’arthrose par exemple, la première étape consiste à faire perdre du poids à votre animal si celui-ci est en surpoids, même léger. Cela va notamment permettre de soulager les articulations en limitant leur charge de travail. De plus, une alimentation adaptée (alimentation enrichie en Omega-3) peut avoir des conséquences très bénéfiques sur la mobilité. Pour d’autres pathologies (cardiaques ou rénales par exemple), une alimentation spécifique pourra également vous être conseillée par votre vétérinaire afin de limiter leur évolution ou leurs conséquences.
3/ Consulter un vétérinaire
Une visite régulière chez un vétérinaire est une occasion de bénéficier de conseils individuels sur les deux points précédents, mais va également permettre de déceler des maladies, parfois de manière précoce. Un bilan sanguin est souvent très intéressant en ce sens. Si nécessaire, l’instauration d’un traitement médical permettra de limiter l’impact de la pathologie sur le bien-être de votre animal, que ce soit par des traitements spécifiques ou des traitements palliatifs (analgésiques, anti-inflammatoires…).